Vincent Vigneron et Hichem Maaref, côté IBISC, ont remporté le 1er prix du premier Appel à Idée du CHSF/Génopole !

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Vincent Vigneron et Hichem Maaref, côté IBISC, ont remporté le 1er prix du premier Appel à Idée du CHSF/Génopole !

DESCRIPTION NON CONFIDENTIELLE

Chaque année en France, 130 000 personnes sont victimes d’un AVC (Accident vasculaire cérébral), cela représente encore la 3e cause de mortalité.  L’imagerie cérébrale a une place centrale dans la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et doit être réalisée en urgence pour confirmer le diagnostic et adapter la meilleure stratégie thérapeutique. L’IRM, beaucoup plus précise, est préférée au scanner cérébral. Elle permet d’aider à la décision thérapeutique de thrombolyse intraveineuse et/ou de thrombectomie mécanique pour les infarctus cérébraux pris en charge précocement. La localisation et la taille du thrombus responsable de l’infarctus cérébral en cours de constitution apparait depuis ces dernières années comme un élément pronostic essentiel de gravité mais également de réponse aux stratégies de revascularisation. Jusqu’à présent, ces deux paramètres du thrombus sont identifiés par un neurovasculaire expérimenté en « croisant » les données de plusieurs séquences IRM : séquence de susceptibilité magnétique SWAN (Star Weighted Angiography), T2-FLAIR (Fluid Attenuation Inversion Recovery) et TOF (Time Of Flight). Un thrombus se présente, notamment sur la séquence SWAN, comme un hyposignal franc plus grand que le thrombus lui-même avec un fort contraste avec les tissus environnants. Cet hyposignal correspond à la taille du défaut magnétique causé par le thrombus (« halo »). Mais la mesure de ce thrombus  est difficile en raison des sillons remplis de liquide céphalo-rachidien, des veines et des calcifications qui passent à proximité du thrombus et qui apparaissent également en hyposignal. Cette mesure manuelle du thrombus prend donc du temps, très précieux alors que chaque minute compte, et est imprécise et non reproductible. Certaines méthodes semi-automatiques ont été proposées pour segmenter le thrombus sur des images tomodensitométriques du cerveau mais à partir de la localisation manuelle du thrombus dans les images [1]. À notre connaissance, il n’existe pas de travaux sur l’identification et la mesure (longueur et volume) complètement automatique des thrombi sur IRM. (Une difficulté supplémentaire étant que l’IRM initiale est régulièrement artéfactée par les mouvements du patient rendu confus par l’AVC.

2019-11-04T09:03:58+01:00 février 24th, 2019|Equipe SIAM, Recherche|0 Commentaires
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